Partir en voyage en Thaïlande en mars dernier a été le meilleur cadeau que je pouvais m’offrir pour mes 30 ans. Le cadeau d’un nouveau départ. Voici 10 bienfaits durables du voyage comme thérapie.
En faisant la rétrospective de 2016, partir en Thaïlande était la meilleure décision que j’ai prise pour contrer ma crise de la trentaine et ma séparation amoureuse. Grâce à ce voyage, mon année était placée sous le signe du « renouveau ».
« To travel is to take a journey into yourself » ce qui signifie « Voyager c’est entreprendre un voyage à l’intérieur de soi » – Danny Kaye
La fin de 2015 a été mouvementée sur le plan émotionnel et personnel. Les ravages d’une séparation bouleversante en plus de l’approche de mes 30 ans ont fait émerger des questions existentielles auxquelles certains s’identifient assurément.
« Qui suis-je? Quelle personne voudrais-je être? Qu’est-ce qui me rend heureuse? De quoi ai-je envie? Où me vois-je dans 5 ans? Quelle est ma carrière de rêve? Qu’est-ce que je devrais laisser aller? Qu’est-ce que je dois retenir de mes échecs? Est-ce que je veux rester ou partir à l’aventure? Qu’est-ce je veux réellement? ».
J’étouffais à Montréal. Les sorties et activités conféraient un plaisir momentané qui s’estompait rapidement et ne comblaient pas un besoin viscéral, celui de « vivre » et non d’ « exister ». Montréal ne semblait pas assouvir ma soif de vivre. J’avais besoin de plus! Besoin de grand air, de prendre le large, de partir loin et surtout, de ne pas me retourner.
Mon voyage en Thaïlande bien qu’il ait été de courte durée (17 jours) a été la clé. Dans cet article, je te livre 10 bonnes raisons pourquoi tu devrais partir en voyage si tu as besoin de remettre les pendules à l’heure.
10 bienfaits durables du voyage
1. Se rappeler qui on est et se re-découvrir
Voyager est avant tout une introspection sur soi. En couple, le « je » s’efface parfois pour donner plus de place au « nous ». Passer du temps avec moi-même m’a permis de me rappeler quelle genre de personne je voulais être, me recentrer sur mes objectifs, reconnecter avec mes envies et renouer avec mes rêves, en plus d’en apprendre davantage sur mon nouveau moi, car chaque expérience nous transforme à sa façon.
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2. Réaliser qu’on est « libre » et qu’on est capable de tout
Voyager, c’est respirer la liberté à plein poumons. Me détacher de la pression sociale (partenaire, bébé, boulot), me détacher de l’emprise de l’ex et du passé, dessiner mon propre parcours, décider où je m’arrête et ce que je fais – toute cette liberté décisionnelle m’a permis de vivre une panoplie d’expériences inoubliables qui m’a fait sentir vivante à nouveau. Quand on réalise que les seules limites qu’on a, ce sont les limites que l’on s’impose à soi-même, c’est là où l’on s’ouvre à un océan de possibilités.
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3. Apprendre à lâcher prise et gagner en zénitude
Voyager vient avec son lot de planification mais aussi avec son lot d’imprévus et de bonnes et mauvaises surprises. Il faut accepter et apprendre à lâcher prise, tout comme dans la vie de tous les jours. Le bateau est en retard? Ce n’est pas grave, on prendra le prochain! iPhone perdu? C’est fâcheux mais les souvenirs demeurent. Pour un control-freak, c’est un défi en soi, mais tellement essentiel pour avancer et s’en sortir en toute circonstance.
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4. Sortir de sa zone de confort et se laisser surprendre
Voyager, c’est sortir de notre zone de confort. Un groupe de gens sur la route nous paraissent sympathiques? Offrons leur de passer la journée ensemble et tissons des liens d’amitié. Un charmant inconnu nous embrasse sur la plage? Au diable les inhibitions. L’inattendu et l’inconnu deviennent nos alliés et la magie opère.
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5. Relativiser et positiver
Voyager permet de prendre du recul et remet les choses en perspective. À mon retour à Montréal après 17 jours de dépaysement total, je voyais les choses sous un angle complètement différent. Ma séparation amoureuse n’était plus un échec mais l’opportunité d’écrire une nouvelle belle page. Mes 30 ans n’étaient plus source d’angoisse mais plutôt un beau commencement. Lorsque nous dégageons des ondes positives, nous attirons le positif dans nos vies. C’est une évidence.
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6. Arrêter d’attendre le moment parfait et vivre le moment présent
Lorsque je voyage pour un temps court et limité, je suis un soldat qui a pour mission de ne gaspiller aucune minute et d’accomplir le maximum d’activités en 24h. Pourtant, au quotidien chez moi à Montréal, j’ai la fâcheuse habitude de procrastiner, attendre le moment « parfait » pour accomplir des choses qui me tiennent à cœur. Voyager est un friendly-reminder que la vie est courte et que nous devons en profiter chaque jour, de la même façon que quand nous sommes en vacances.
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7. Apprécier davantage ce qu’on a, être reconnaissant et fier
Voyager, c’est faire une pause dans notre course effrénée pour avoir toujours plus. Plus d’argent, plus de bijoux, une voiture, un appart. En faisant un arrêt sur image, je me suis rendue compte de mes acquis : une famille (même si elle est loin) et des amis qui m’aiment, des diplômes, un travail qui me permet de subvenir à mes besoins, un joli cocon où je me réfugie, une ville qui m’inspire malgré le froid hivernal. Il ne sert à rien de se comparer aux autres. Le plus important est d’atteindre ses propres objectifs à son propre rythme. J’ai appris à me féliciter de tous mes accomplissements, surtout en tant qu’immigrante.
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8. Apprendre à aimer sa propre compagnie et s’aimer avant d’aimer
Voyager, c’est se rappeler que je suis d’abord « moi » et qu’ensuite il y a les autres et éventuellement, « lui ». Je ne suis pas pressée d’avoir des enfants malgré l’horloge biologique, ni de me marier pour cadrer dans le parfait petit modèle familial imposé par la société tant que je n’aurai pas trouvé le bon. Je suis d’abord une personne à part entière qui se suffit à elle-même avant d’avoir besoin d’être « complétée » par des ami(e)s et un un partenaire de vie.
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9. Se connecter aux autres et rester ouvert aux opportunités
Voyager permet de faire des liens incroyables. Aussitôt arrivées à Koh Phangan en Thaïlande, on a rencontré deux besties de Floride que j’ai tout de suite adoptées. Je nous ai arrangé une excursion le lendemain qui s’est super bien passée. Une petite amourette d’aéroport à Bangkok a été un petit baume sur le cœur. Trouver de la gentillesse dans des étrangers m’a redonné espoir. On ne sait jamais sur qui on tombe quand on voyage. Ce sont toutes des opportunités de connecter avec les autres qui viennent d’ailleurs, avec qui tu peux avoir des affinités et éventuellement, cultiver ces relations à distance.
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10. Savoir ce qui nous rend heureux et aller le chercher
Quand vient l’heure de voyager, je privilégie toujours des destinations soleil et plage. Mon élément est l’eau. C’est mon lien privilégié avec ma famille. Notre passion de la mer est un lien fort qui nous unis depuis ma tendre enfance. Là où il y a du soleil et de l’eau, là est mon bonheur. En être consciente fait en sorte que j’aligne mes objectifs et mon style de vie en fonction de ce facteur de bonheur. Ce n’est pas gagné mais je n’arrêterai pas d’essayer.
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Si toi aussi tu trouves que voyager est une thérapie incontournable, raconte-moi ton histoire en commentaire !